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Nouvelles données sur la régulation de l’activité des gènes qui nous protègent du cancer du poumon

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Une recherche dirigée par l’Université de Grenade et à laquelle ont participé les universités de Harvard et de Yale (États-Unis) apporte une information nouvelle pour mieux comprendre les altérations qui se produisent lors du développement du cancer du poumon, la tumeur responsable du plus grand nombre annuel de morts en Espagne. Ce travail ouvre la porte au développement de nouvelles stratégies thérapeutiques antitumorales basées sur l’activité des microARNs

Des scientifiques de l’Université de Grenade, avec la collaboration des universités de Harvard et de Yale (États-Unis), ont fourni de nouvelles données pour mieux comprendre les altérations qui se produisent lors du développement du cancer du poumon, la tumeur responsable du plus grand nombre annuel de morts en Espagne.

Les chercheurs ont découvert que de petites molécules de ARN, dénommées microARNs, sont capables de désactiver spécifiquement la fonction d’un gène dénommé SMARCA4, qui protège les cellules de devenir tumorales.

Cette découverte, développée dans des modèles précliniques, fonde le développement de futures applications pour le diagnostic et pronostic du cancer du poumon.

« Nous avions antérieurement découvert que les tumeurs pulmonaires des patients perdaient l’activité du gène SMARCA4, qui réalise des activités qui protègent les cellules de devenir tumorales. Ce nouveau travail démontre que cette perte de l’activité suppresseuse tumorale de SMARCA4 pourrait être due à l’activité de certains microARNs », indique le professeur Pedro P. Medina, directeur du travail et chercheur au département de Biochimie et de Biologie Moléculaire I de l’UGR.

« Ce travail a ouvert une nouvelle ligne de recherche dans notre laboratoire, moyennant laquelle nous prétendons explorer de nouvelles voies thérapeutiques basées sur la régulation réalisée par les microARNs », a-t-il ajouté.

Le groupe de recherche « Régulation de l’Expression Génique et Cancer » est composé de jeunes scientifiques récemment établis à l’Université de Grenade, et de chercheurs du département de Biochimie et de Biologie Moléculaire I.

Ce travail a été dirigé par le professeur Pedro P. Medina, et ses premières auteures sont les chercheuses de l’UGR Isabel Fernández et Eva Rufino, également membres du département de Biochimie et de Biologie Moléculaire I. Ont aussi collaboré des chercheurs de l’Université de Valence, de l’Institut de Recherche Biomédicale de Bellvitgey des universités américaines de Yale et de Harvard.

L’article a été publié ce mois-ci dans la prestigieuse revue Human Molecular Genetics, éditée par Oxford University Press, située au premier décile des revues internationales de génétique du monde entier.

 

http://sl.ugr.es/07Ab



02/03/2015
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