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Brèves


Association d’amitié Burkina-Suède : les deux cultures magnifiées

L’Association d’amitié Burkina-Suède (ASSAMBUS-BF) a organisé, les 14 et 15 mars 2015 à Koudougou, ses journées d’échanges sur la culture burkinabè et suédoise. L’objectif visé par ces journées culturelles était de magnifier l’amitié entre les peuples burkinabè et suédois. La cérémonie d’ouverture de ces deux jours de partage a été présidée par le Secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Sibiri de Issa Ouédraogo, représentant madame le gouverneur de la région du Centre-Ouest. 

 

 

 

L’Association d’amitié Burkina-Suède (ASSAMBUS-BF) a organisé, les 14 et 15 mars 2015 à Koudougou, ses journées d’échanges sur la culture burkinabè et suédoise. L’objectif visé par ces journées culturelles était de magnifier l’amitié entre les peuples burkinabè et suédois. La cérémonie d’ouverture de ces deux jours de partage a été présidée par le Secrétaire général de la région du Centre-Ouest, Sibiri de Issa Ouédraogo, représentant madame le gouverneur de la région du Centre-Ouest.  

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L’Association d’amitié Burkina-Suède (ASSAMBUS-BF) est née de la volonté d’amis burkinabè et suédois désireux d’approfondir les liens d’amitié entre ces deux peuples, de développer des échanges culturels et économiques entre le Burkina Faso et la Suède, de favoriser et de consolider l’union, la fraternité et la solidarité entre ses membres.

Afin d’atteindre ses objectifs, ladite association a organisé des journées culturelles les 14 et 15 mars 2015 à Koudougou. Il s’est agi, au cours de ces 48 heures, de magnifier les cultures burkinabè et suédoise à travers plusieurs activités. De l’avis de la chargée d’affaires de l’ambassade de la Suède au Burkina Faso, Mme Margareta Kristianson, qui a donné le top de départ de ces journées, «l’organisation de ces journées culturelles consiste à rendre plus visibles certaines différences fondamentales mais souvent invisibles liées aux valeurs culturelles». Ainsi, plusieurs activités de natures diverses se rapportant aux traits caractéristiques culturels des deux peuples ont été organisées au cours de ces journées. Des communications et des conférences ont été des tribunes privilégiées pour les participants d’acquérir des connaissances sur le potentiel culturel burkinabè, mais aussi et surtout sur la culture suédoise. C’est ainsi que, entre autres activités menées,les participants ont assisté à la fête coutumière du chef d’Issouka, le «Na- basga de Naaba Saaga Ier». Ils ont également bénéficié d’un jeu radiophonique sur la Suède et la culture suédoise, d’une présentation du système politique suédois et d’une conférence sur la coopération scientifique entre la Suède et le Burkina.

Plusieurs autres activités de partage et de convivialité ont jalonné ces journées culturelles. A noter qu’au cours de la cérémonie d’ouverture des journées, le bureau de la section ASSAMBUS de Koudougou a été installé par le Secrétaire général de la région du Centre-Ouest. L’équipe entrante, qui est la plus jeune des cinq sections de l’association, a pris l’engagement de travailler à l’atteinte des objectifs de l’ASSAMBUS dans le Centre-Ouest.

 

François KABORE

Sidwaya


17/03/2015
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Groupe Obouf: SIBEA réclame la restitution de la marque JUMBO

 

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Les employés de la Societe industrielle Burkinabè d’Epices et d’Aliments (SIBEA) fermée depuis 2011, réclament du Groupe Obouf la restitution de la marque JUMBO. Tandis que le procès Obouf est prévu pour demain, la SIBEA le dénonce ce lundi 16 mars au cours d’une conférence de presse, comme étant un détenteur illégal de la marque jumbo. Selon le Secrétaire à l’information, Boureima Compaoré,  Obouf est capable de falsifier les dates de péremption comme sur les canettes. 

 

B.S


16/03/2015
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Rood-Wooko: un entrepôt de marchandises part en fumée

Un incendie a ravagé un entrepôt de marchandises diverses, situé à l’ouest du grand marché de Ouagadougou, à proximité du siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), dans l’après-midi du dimanche 15 février 2015. Le désarroi se lisait sur les visages des commerçants, propriétaires de l’entrepôt.
 
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Un entrepôt d’importantes marchandises est parti en fumée dans l’après-midi du dimanche 15 février 2015 aux abords du grand marché de Ouagadougou. Situé en face de la pharmacie Diawara et mitoyen au siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), tout l’intérieur de l’entrepôt a été consumé. Des cartons de savon, en poudre, de pièces détachées, de chaussures, des charriots, des pneus, des ordinateurs et bien d’autres  articles ont été réduits en cendres. Arrivés dès les premiers instants sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont eu d’énormes difficultés pour circonscrire les flammes à cause de l’étroitesse du passage qui mène à l’intérieur de l’entrepôt.  La police et la gendarmerie nationales ont également cerné l’endroit pour dissuader d’éventuels pillards et assurer la sécurité des biens. Aucun témoignage recueilli sur place n’a pu nous situer sur les raisons de l’incendie. Le vigile de l’entrepôt, Sana Idrissa, surpris par le drame, a déclaré que le feu s’est déclenché entre 13 heures 30 et 14 heures. « J’avais momentanément fermé le portail pour rester à l’entrée. Lorsque je l’ai rouvert, j’ai remarqué les flammes qui envahissaient la cour. C’est en ce moment que j’ai alerté les sapeurs-pompiers et les commerçants qui étaient déjà rentrés chez eux», raconte-t-il, l’air désemparé. Sana Daouda, commerçant, informé aux environs de 14 heures, est venu trouver une partie de ses marchandises dévastée par les flammes. Impuissant face au désastre, il évalue les pertes à des centaines de millions de F CFA. «Presque toutes mes marchandises ont été détruites par les flammes. Ce n’est qu’une infime partie qu’on a pu sauver. Il y avait des détergents, de la levure et des chaussures», a-t-il confié, le regard perdu dans la fumée noire qui continuait de monter dans le ciel. Venu porter secours à son frère, Prudence Sawadogo suppose qu’un court-circuit pourrait être à l’origine des flammes. Quant à Issiaka Ouédraogo, commerçant, il n’a rien pu récupérer de son magasin de chaussures qu’il a dit avoir consenti des années à mettre en place.
 
 
Karim BADOLO
(Sidwaya)

16/02/2015
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Air Côte d’Ivoire, le déclin ?

Elle est loin, bien loin, cette époque où Air Côte d’Ivoire était fréquentable et recommandable. Deux ans après son vol inaugural, la compagnie aérienne ivoirienne bat de l’aile, et a du mal à tenir ses promesses distillées à coup de campagne de pub : « Notre Plus beau voyage, c’est vous » est en train de se transformer en « votre pire voyage, c’est nous ». Retards. Annulations. Mauvais traitement des voyageurs. Mise en lumière d’une compagnie surnommée désormais « Air Inch’Allah ».

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Ma dernière expérience avec Air Côte d’Ivoire remonte à ce dimanche 28 décembre. Départ d’Abidjan pour Ouagadougou : « 12 :35 ». Je suis déjà habitué aux retards de cette entreprise. Mais, j’arrive quand même à 10 heures. Je ne suis pas tellement surpris de voir, affichés sur le tableau, les nouveaux horaires : « 16 :00 ». L’agent de comptoir me le rappelle : « C’est à 16 heures hein ! ». Je le regarde sans savoir trop quoi lui répondre. « Vous devez être ici 15 : 15 pour l’embarquement ! » insiste-t-il. Je n’ai même pas la force de lui répondre. Finalement le vol partira un peu après minuit.

Cette situation, je l’ai vécu je ne sais plus combien de fois. Et, je ne suis pas le seul à avoir subi la « nouvelle tendance d’Air Côte d’Ivoire ». Encore faut-il s’estimer heureux que le vol parte. «  Mon vol a été purement et simplement annulé. C’est à l’aéroport qu’on m’a informé » me racontait un de mes amis. Il était au départ de Yaoundé.

Retard et annulation. La ligne est parfois mince. 11. 12. 13 voire 15 heures de retard. « Ce n’est plus un retard quand ton vol prévu pour midi, décolle à 1 heure du matin » rigole un de mes voisins de voyage. Mais la compagnie semble s’en moquer. Elle donne l’impression d’avoir trop de destinations et pas suffisamment d’avions.

Comme dans un Gbaka !

 

Quand vous parvenez à embarquer, estimez-vous heureux. « Je suis arrivé au comptoir pour l’enregistrement, on m’a laissé entendre qu’il n’y a plus de places. J’ai d’abord sourit pensant à une blague. Mais, c’était vrai. Il n’y avait plus de place à bord de mon vol. On m’a demandé de revenir le lendemain, pour espérer avoir une place. J’ai beau crier, ça n’a rien changé » témoigne David Y, journaliste.

Il n’est pas le seul. C’est presque devenu une règle chez Air Côte d’Ivoire. La Compagnie vend plus de tickets que de places. Du coup, « premier arrivé, premier servi ». Pour les autres, repasser un autre jour. Comme dans un Gbaka : ces mini-bus de transport interurbain abidjanais, où les sièges ne sont pas numérotés, et où on roule au nombre de places occupées.

En principe, quand on achète un ticket, c’est qu’on a droit à une place. Non ? Dans toutes les compagnies, ça marche comme ça, sauf celle de la Côte d’Ivoire.

En général, c’est une fois arrivé à l’aéroport que vous êtes prévenus que votre vol est annulé ou a du retard.

Les conséquences sont parfois immenses. Des personnes en correspondance qui voient tout leur circuit chamboulé. Des passagers qui sont obligés de dormir à l’aéroport (où dans certaines capitales, les commodités laissent à désirer). Je ne parle même pas de ces rendez-vous qui sont à l’eau parce qu’un avion a pris du retard …

« Dans pain »…

 « Être dans pain » est une expression populaire en Côte d’Ivoire pour dire qu’on est dans le pétrin, dans une situation embarrassante. Et bien, avec Air Côte d’Ivoire, cette phrase prend son sens littéral et perd son côté rigolo. Aux voyageurs qui ont de longues heures de retard, la compagnie leur propose un ticket qui donne droit à « du pain et une boisson ». Pour 11 heures de retard sur un vol Dakar-Abidjan, j’ai eu droit à cette « collation ». Une compensation, devrais-je dire. Un sandwich au thon et une boisson gazeuse pour tenir 11 heures. Foutaise ! Et encore, je ne l’ai expérimenté qu’à Dakar. À Niamey par exemple, (pour 5 heures de retard) c’est au voyageur de « se débrouiller ». Aucune prise en charge n’est prévue en journée, comme on le ferait dans une compagnie qui se respecte. La galère assurée.

Si vous êtes dans une ville où vous ne connaissez personne, vous allez comprendre toute l’essence du mot « ennui ». Pas d’internet. Pas de prise pour brancher téléphones et ordinateurs. Vous voilà livré à vous-mêmes. À regarder les passagers d’autres compagnies partir. Si vous avez un creux, il y a des petits café à l’intérieur de l’aéroport, où les prix sont multipliés par 5 voire 10. Vous êtes dans pain !

Combien de personnes ont libéré leurs chambres d’hôtel pour se retrouver à squatter les chaises en aluminium qui servent à attendre dans les aéroports ? Des SDF d’un genre nouveau.

Il serait tellement simple pour Air Côte d’Ivoire de prévenir ses clients. Ça permettrait de limiter les dégâts.

A l’évidence

De toutes ces expériences, il est apparent qu’il y a un profond malaise au sein de la flotte Orange Blanc Vert. Je ne sais pas exactement à quel niveau. Mais, rien ne va. Les retards et annulations sont devenus la règle. Le service à bord n’a plus le même standing qu’il y a deux ans. Air Côte d’Ivoire, de mon point de vue, a voulu tenir la tête de leader en ouvrant plusieurs destinations. Hélas, sa flotte n’est pas capable d’assurer. C’est, parfois, le même avion qui relie plusieurs capitales. L’ouverture des lignes internes n’a visiblement pas arrangé les choses. Air Côte d’Ivoire va mal. Elle se comporte comme une compagnie qui est en fin de règne. C’est dommage !

Quelques recommandations

si vous êtes contraints de voyager sur Air Côte d’Ivoire.

1 – Appelez toujours avant de vous déplacer vers l’aéroport.

2 – Rendez-vous à l’aéroport au moins 3 heures avant l’heure de départ initial. Au moins vous aurez de la place, même si le vol est reporté.

3 – Prévoyez au moins un livre. Un gros livre.

4 – Si on vous annonce que votre vol est retardé, annulé ou qu’il n’y a plus de place. Ne criez pas. Ne Faites pas de scandale. Ça ne servira à rien.

5 – Prévoyez toujours un plan B quand vous quittez l’hôtel pour l’aéroport. Si possible, faites-vous accompagner par quelqu’un qui a toute la journée à perdre avec vous

http://yoroba.net/air-cote-divoire-le-declin/

 


30/12/2014
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Kenya : le président Kenyatta comparaît à La Haye

Le président kényan, Uhuru Kenyatta, doit comparaître ce mercredi devant la Cour pénale internationale, pour statuer sur la suite de son procès. Elle peut le reporter ou abandonner toute poursuite à l'encontre du chef de l'Etat.

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Uhuru Kenyatta, le président du Kenya, doit assister ce mercredi 8 octobre à une "conférence de mise en état" devant la Cour pénale internationale (CPI), pour discuter des suites à donner à son procès.

 

Le président kenyan s’est envolé mardi matin pour La Haye. Il affirme s’y rendre en tant que "citoyen privé" et a remis, le temps de son absence, l’exercice du pouvoir à son vice-président, William Ruto, lui-même accusé de crimes contre l’humanité (son procès s’est ouvert le 10 septembre dernier). Ce mercredi, c’est la première fois qu’un chef d’Etat comparaît devant la CPI. Uhuru Kenyatta l'avait déjà fait une fois, mais avant son élection en mars 2013. L’ouverture de son procès a quant à elle déjà été reportée par le passé.

 

Les faits reprochés aux deux responsables kényans remontent aux violences post-électorales de décembre 2007. Après la réélection contestée du président sortant, Mwai Kibaki, plus de mille personnes avaient été tuées, et 600 000 déplacées. Uhuru Kenyatta et William Ruto en seraient responsables en tant que "co-auteurs indirects". Alors opposés, ils se sont depuis rassemblés et ont remporté ensemble les élections de 2013. L'enquête avait été ouverte à l'initiative du procureur Luis Moreno Ocampo.

 

L’accusation estime aujourd'hui ne pas disposer d’assez de preuves et souhaite reporter le procès une nouvelle fois. Nairobi n’aurait pas fourni à la procureure des documents qu'elle juge cruciaux, type relevés bancaires ou téléphoniques, qui prouveraient selon elle le rôle d’Uhuru Kenyatta dans les violences de 2007. Par conséquent, son bureau  a demandé ce mardi au tribunal de reconnaître la non-coopération du Kenya dans l’enquête. L’audience de ce mercredi 8 octobre devrait permettre à la CPI de statuer sur la continuation, ou non, des poursuites engagées contre Uhuru Kenyatta.

Dov Jacobs : "La règle c'est : pas de preuves, pas de procès"

 

 

 

(DR)

Dov Jacobs est professeur en droit international à l'université de Leyde

 

Concrètement, que peut faire la procureure, Fatou Bensouda, pour accéder aux preuves qu'elle réclame, et dit ne pas obtenir de la part du gouvernement kényan ?

 

Au-delà de demander la coopération du Kenya, pas grand chose. Son bureau a demandé ce matin que le Kenya soit déféré devant l’Assemblée des Etats parties [Elle rassemble les pays ayant ratifié le statut de Rome, traité fondateur de la CPI, ndlr] avec une reconnaissance de non-coopération. Mais même si cela devait arriver, cela ne porterait pas vraiment de conséquence importante. Parce que l’Assemblée des Etats parties n’a pas vraiment le pouvoir de sanctionner un Etat. 

 

Cela reviendrait-il à abandonner les poursuites comme le demande la défense ?

 

Concrètement, la procureure affirme que, tant que le Kenya ne coopèrera pas pleinement, il ne faut pas abandonner les poursuites. Le Kenya a assuré ce mardi matin qu’il avait coopéré autant qu’il le pouvait. Pour la défense, le procureur a déjà enquêté depuis un certain nombre d'années, et se réveille au dernier moment pour essayer d'avoir des preuves. Cela dépend donc de l’évaluation de la chambre. Evidemment, nous n’avons pas accès à toutes les informations dont elle dispose. Si elle estime que le Kenya a fourni toutes les informations qu’il pouvait, la logique voudrait que les poursuites soient interrompues. Dans le cas contraire, on peut imaginer qu'elle octroie un délai supplémentaire au Kenya pour coopérer, et prolonge le procès d’autant de temps qu’elle lui donnera.

Mais par rapport à l’accusé, la règle c’est "pas de preuves, pas de procès". En théorie, ce n’est pas à l’accusé de subir les conséquences d’une enquête qui ne tient pas debout, quelles que soient les raisons.

 

Dans l’absolu, si le procès s'ouvre, que risque Uhuru Kenyatta ?

 

S'il est reconnu coupable, il encourt une peine de prison conséquente. C’est difficile de savoir à combien d’années elle s'élèverait, parce qu'on n'a eu que deux jugements à la Cour pour le moment. Il s'agissait à chaque fois d'une peine d'une quinzaine d’années, pour des crimes de guerre. Pour crime contre l’humanité, cela pourrait être plus élevé. 

 

Uhuru Kenyatta est le premier chef d'Etat en exercice à comparaître devant la CPI. Cela pourrait-il avoir des conséquences par rapport à ses homologues ?

 lire la suite, http://www.tv5monde.com/cms/chaine-francophone/info/Les-dossiers-de-la-redaction/Kenya-2014/p-29261-Kenya-le-president-Kenyatta-comparait-a-La-Haye.htm


08/10/2014
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