Population-Santé-Recherche

Population-Santé-Recherche

Rood-Wooko: un entrepôt de marchandises part en fumée

Un incendie a ravagé un entrepôt de marchandises diverses, situé à l’ouest du grand marché de Ouagadougou, à proximité du siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), dans l’après-midi du dimanche 15 février 2015. Le désarroi se lisait sur les visages des commerçants, propriétaires de l’entrepôt.
 
marche.jpg
Un entrepôt d’importantes marchandises est parti en fumée dans l’après-midi du dimanche 15 février 2015 aux abords du grand marché de Ouagadougou. Situé en face de la pharmacie Diawara et mitoyen au siège de la Loterie nationale burkinabè (LONAB), tout l’intérieur de l’entrepôt a été consumé. Des cartons de savon, en poudre, de pièces détachées, de chaussures, des charriots, des pneus, des ordinateurs et bien d’autres  articles ont été réduits en cendres. Arrivés dès les premiers instants sur les lieux, les sapeurs-pompiers ont eu d’énormes difficultés pour circonscrire les flammes à cause de l’étroitesse du passage qui mène à l’intérieur de l’entrepôt.  La police et la gendarmerie nationales ont également cerné l’endroit pour dissuader d’éventuels pillards et assurer la sécurité des biens. Aucun témoignage recueilli sur place n’a pu nous situer sur les raisons de l’incendie. Le vigile de l’entrepôt, Sana Idrissa, surpris par le drame, a déclaré que le feu s’est déclenché entre 13 heures 30 et 14 heures. « J’avais momentanément fermé le portail pour rester à l’entrée. Lorsque je l’ai rouvert, j’ai remarqué les flammes qui envahissaient la cour. C’est en ce moment que j’ai alerté les sapeurs-pompiers et les commerçants qui étaient déjà rentrés chez eux», raconte-t-il, l’air désemparé. Sana Daouda, commerçant, informé aux environs de 14 heures, est venu trouver une partie de ses marchandises dévastée par les flammes. Impuissant face au désastre, il évalue les pertes à des centaines de millions de F CFA. «Presque toutes mes marchandises ont été détruites par les flammes. Ce n’est qu’une infime partie qu’on a pu sauver. Il y avait des détergents, de la levure et des chaussures», a-t-il confié, le regard perdu dans la fumée noire qui continuait de monter dans le ciel. Venu porter secours à son frère, Prudence Sawadogo suppose qu’un court-circuit pourrait être à l’origine des flammes. Quant à Issiaka Ouédraogo, commerçant, il n’a rien pu récupérer de son magasin de chaussures qu’il a dit avoir consenti des années à mettre en place.
 
 
Karim BADOLO
(Sidwaya)


16/02/2015
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 5 autres membres